Les officiels mineurs assistent les juges et l'arbitre pour mener à bien le bon déroulement d'une compétition. Ils sont supervisés par un responsable de table. Ce dernier est lui-même sous la responsabilité du chef de tapis qui doit veiller à la bonne application des règles d'arbitrage sur toutes les surfaces.
Les officiels mineurs sont :
Il annonce les combats en cours et les combats en préparation. Il s'agit de nommer les concurrents qui doivent se présenter sur la surface de compétition et mettre leur ceinturon. Le premier nommé portera le ceinturon rouge et le deuxième portera le ceinturon blanc.
Dans des compétitions de haut niveau, le premier nommé portera un jugogi bleu. Dans ce cas, il n'y a pas de ceinturons, ni pour celui qui est nommé en premier et ni pour l'autre.
Exemple d'annonce : " Sur le tapis numéro 2, Jean Lapointe du club Albatros et Alain Vigneault du club Seiko. En préparation sur le tapis numéro 2, Patrick Carpentier du club Seiko et Serge Lemire du club Multikyo ".
Si la surface est libre, les concurrents se présentent sur la surface de combat, font leur salut et attendent le signal de l'arbitre pour commencer. Si la surface n'est pas libre, ils attendent, à côté du tapis, la fin du combat en cours pour embarquer à leur tour.
L'annonceur peut aussi livrer quelques messages d'intérêt général à la demande du chef de tapis. Par exemple, demander aux compétiteurs qui n'ont pas encore été nommés de libérer la surface de sécurité, s'ils sont trop près des tapis.
Il reçoit une feuille de poule sur laquelle sont inscrits les noms de tous les combattants d'une catégorie regroupés par paires (le rouge et le blanc).
Son rôle est de :
Voici la durée, en temps réel (chronométré), des combats selon les catégories d'âge :
Catégorie |
Temps réel (chronométré) |
Homme (senior) |
5 minutes |
Femmes (seniors) |
4 minutes |
Hommes (juniors) |
5 minutes |
Femmes (juniors) |
4 minutes |
Hommes (juvéniles) |
4 minutes |
Cadets, cadettes |
3 minutes |
Benjamins, benjamines |
2 minutes |
Le chronométreur des combats en tient le chrono et opère un
mécanisme quelconque qui permet aux gens de voir combien il reste de
temps au combat. Il active une sonnette pour annoncer la fin du combat lorsque
le délai est passé, à moins qu'une immobilisation soit
en cours.
Lorsque les combattants se saluent avant le début du combat, le chronométreur lève son drapeau jaune pour bien montrer à l'arbitre, ainsi qu'aux spectateurs, que son chrono est à zéro et qu'il n'est pas encore activé. |
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Lorsque l'arbitre annonce le début du combat, le chronométreur abaisse son drapeau et active son chrono. |
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Lorsque l'arbitre suspend le combat, le chronométreur arrête son chrono, mais ne le remet pas à zéro. Il lève aussi son drapeau pour indiquer à tous que son chrono est arrêté. |
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Lorsque l'arbitre fait reprendre le combat, le chrono repart d'où il était et on abaisse le drapeau. Cela durera jusqu'à la fin du combat. |
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Le combat durera jusqu'à ce que le temps réel défini dans la catégorie d'âge soit passé, à moins…
NOTEZ BIEN
À la fin du combat, les chronométreurs et les préposés au tableau doivent garder les temps au chronomètre et les points au tableau jusqu'à ce que les deux combattants aient quitté la surface de compétition. En effet, il peut arriver que l'entraîneur d'un des deux combattants conteste une décision de l'arbitre. Il a le droit de le faire, s'il le fait avec dignité et tant que les compétiteurs n'ont pas quitté le tapis.
S'il gagne la discussion, il sera peut-être nécessaire de reprendre le combat où il était. Pour cette raison, les officiels mineurs doivent impérativement garder leur chrono et leur tableau. De plus, si les temps et les points demeurent affichés, cela facilitera la discussion.
Le chronométreur des immobilisationsLe chronométreur des immobilisations intervient seulement lorsque l'arbitre annonce le début d'une immobilisation. Il contrôle aussi un mécanisme d'affichage du temps d'immobilisation écoulé.
Le chronométreur des temps d'immobilisation doit ensuite comparer le temps d'immobilisation réalisé avec la table ci-dessous et annoncer le verdict à l'arbitre en levant une plaquette. Dès qu'il voit cette plaquette, l'arbitre annonce ce verdict et les préposés au tableau l'inscrivent seulement à ce moment-là, même s'ils savent depuis plusieurs secondes ce qui va se passer. C'est par respect pour l'arbitre et pour éviter de le mêler.
Lorsqu'un concurrent gagne par ippon, c'est le chronométreur des immobilisations qui active la cloche de fin de combat. En effet, un combat se termine dès qu'un des deux concurrent marque un ippon, quelque soit le temps écoulé. |
Chacun des préposés dispose d'un jeu complet de chiffres (0 à 9) pour inscrire le nombre de KOKA, de YUKO et de WAZA-ARI que réussi le combattant qui lui est assigné, ainsi qu'une plaque pour les fautes SHIDO, CHUI et KEIKOKU qu'il pourrait recevoir.
Comme un concurrent à droit à deux visites de médecin pendant un combat, deux plaques de croix blanches et de croix rouges sont disponibles pour homologuer ces visites.