Visite du médecin
L'arbitre devra s'assurer que les visites du médecin devant être
enregistrées, soit effectivement inscrites au tableau d'affichage, pour
le combattant concerné.
En règle générale, un médecin seulement par combattant
est autorisé sur la surface de compétition. Si un médecin
a besoin d'aide, l'arbitre doit en être informé en premier et donner
son accord. Il est généralement interdit à l'entraîneur
de monter sur la surface de compétition dans le cas de blessure, sauf
si le médecin a besoin d'information sur l'athlète, et ce, sur
autorisation de l'arbitre.
Enregistrement des visites
Pour indiquer l'enregistrement d'un examen médical effectué
par le médecin, l'arbitre fera un signal avec la main ouverte, paume
vers la bas, en direction du médecin et du compétiteur concerné,
et de l'autre main, vers les officiels mineurs avec l'index levé. Le
préposé au tableau posera une première plaque.

Une deuxième visite du médecin sera enregistrée au moyen
d'une deuxième plaque. Un compétiteur a donc droit à deux
visites enregistrées du médecin pendant un combat. Une visite
de plus, et les dispositions de l'article
29 s'appliquent.

Si un combattant est blessé durant le combat et nécessite l'intervention
d'un médecin.
L'arbitre doit, après avoir temporairement arrêté le
combat, appeler le médecin avec le geste approprié. Immédiatement,
les juges doivent se diriger vers l'arbitre sans attendre l'appel de celui-ci.
L'arbitre et les juges doivent, si nécessaire, discuter de l'implication
de la blessure, soit mineure ou majeure, causée ou non par l'adversaire
et l'arbitre doit indiquer au médecin, si le combattant peut recevoir
une assistance ou un examen. Ils doivent observer le travail du médecin.

Examen médical non enregistré
- Traitement fait par le médecin sur blessure causée par
l'adversaire.
- Blessures considérées comme mineures : saignement de nez,
ongle cassé, douleur de courte durée, etc. Si une intervention
médicale est nécessaire, celle-ci devra avoir lieu aussi rapidement
que possible (le médecin peut assister le combattant, mais non l'examiner,
ni le traiter). Cependant, si une blessure mineure nécessite un deuxième
arrêt, elle sera considérée majeure et inscrite au tableau.
- Dans le cas où un compétiteur réussit à
faire disparaître lui-même une crampe, ou se replace rapidement
un doigt disloqué.
- Dans le cas où un compétiteur ne peut lui-même placer
un diachylon ou un coton dans le nez, il pourra avoir l'assistance du médecin.
Traitements autorisés
- Le médecin peut rapidement toucher le combattant pour effectuer
son examen.
- Si la blessure est causée par l'adversaire, le seul traitement
autorisé est l'application d'un bandage ou d'un ruban adhésif.
- Si la blessure n'est pas causée par l'adversaire, aucun traitement
médical n'est autorisé.
Si le médecin applique des traitements non-autorisés et que
l'adversaire n'a pas été disqualifié (Hansoku Make), ce
dernier gagne par Kiken Gachi.
Article 29 : Blessures, maladie ou accidents
Fin du combat causé par une blessure
L'arbitre mettra fin au combat, après avoir consulté les juges,
dans les circonstances suivantes:
- Si, à la reprise du combat, le compétiteur blessé
ne peut poursuivre à cause d'une blessure causée par l'adversaire;
et que ce dernier a déjà été pénalisé
une fois, il ne peut être pénalisé une deuxième
fois pour la même faute. Cet adversaire gagne donc le combat.
- Si le médecin de l'équipe ou l'entraîneur, durant
le combat, constate que la santé de son compétiteur est sérieusement
menacée, il peut se rendre au bord de la surface de compétition
et demander à l'arbitre d'arrêter immédiatement le combat.
Dans un tel cas, le combattant blessé perd automatiquement le combat.
- Si une blessure subie par un combattant est suffisamment grave pour
exiger un traitement sur la surface de compétition ou à l'extérieur
de cette dernière ou nécessite plus de deux intervention médicales
enregistrées par le médecin.
- Si le médecin accrédité, après l'examen
d'un combattant blessé, informe l'arbitre que celui-ci ne peut continuer
le combat.
- Si, après une blessure subie par un ou par les deux combattants,
l'arbitre et les juges pensent que le combat ne doit pas continuer.
Détermination du gagnant
La décision de Kiken-Gachi (victoire par abandon) ou Hikiwake (combat
nul) doit être donné par l'arbitre après consultation des
juges lorsqu'un des compétiteurs ne peut continuer le combat par suite
de blessure, maladie ou accident survenu lors du combat. Cette décision
doit être prise sur les bases suivantes :
- Si la responsabilité de la blessure est attribuée au compétiteur
blessé, celui-ci perd le combat.
- Si la responsabilité de la blessure est attribuée au compétiteur
non blessé, celui-ci perd le combat.
- Si la responsabilité d'une blessure ne peut être attribuée
à aucun des deux compétiteurs, le compétiteur en mesure
de poursuivre le combat est déclaré vainqueur.
- S'il est impossible de déterminer ce qui a causé la blessure
de l'un ou l'autre des compétiteurs, la décision de Hikiwake
peut être donnée après l'annonce de Hantei.
- Généralement, si un compétiteur tombe malade pendant
un combat et ne peut continuer, il perd le combat.
- S'il survient un accident dû à une cause extérieure,
la décision Hikiwake (combat nul) doit être donnée après
l'annonce de Hantei.
Lentilles cornéennes souples et bandages
Lorsqu'un compétiteur, durant le combat, perd une lentille cornéenne
et ne peut la récupérer et la replacer immédiatement, il
informe l'arbitre qu'il ne peut poursuivre le combat, l'arbitre, après
avoir consulté les juges, accordera la victoire à l'adversaire
par Kiken-Gachi (victoire par abandon). Ceci s'applique également dans
le cas où un bandage ou un article protecteur se défait et que
le compétiteur ne peut le replacer immédiatement et rapidement.
Si un compétiteur peut remettre sa lentille cornéenne ou un
bandage, protecteur ou autre, très rapidement sans retarder le déroulement
du combat, l'arbitre permettra cette action.