Kinza ~ simple attaque

Le fait de projeter un adversaire sur le devant du corps, les genoux, les mains ou les coudes est considéré comme une simple attaque, il n'y a pas de points. De même, un Osae-Komi de moins de 10 secondes (5 secondes pour les benjamins) est considéré comme une simple attaque.

Le Kinza permet de déterminer un vainqueur lorsque les deux concurrents ont le même pointage au tableau et que l'on doive accorder la victoire par décision de l'arbitre et des juges.

Koka ~ Petit avantage

Koka : petit avantage

L'arbitre lève un bras plié avec le pouce en direction de l'épaule et le coude près du corps. L'arbitre doit annoncer Koka lorsqu'il estime qu'une technique répond aux critères suivants:

Quelque soit le nombre de Koka annoncés, leur accumulation ne donnera jamais un Yuko ou un Waza-Ari. Le nombre de tous les Koka accordés doit quand même être affiché au tableau. En cas d'égalité dans les autres évaluations à la fin du combat, c'est le nombre de Koka qui déterminera le gagnant.

Yuko ~ avantage

L'arbitre lève un bras à 45 degrés, paume de la main vers le bas. L'arbitre doit annoncer Yuko lorsqu'il estime qu'une technique répond aux critères suivants :yuko.gif

Quel que soit le nombre de Yuko accordés au compétiteur, leur accumulation ne sera jamais égale à Waza-Ari. Le nombre de tous les Yuko accordés doit quand même être affiché au tableau. En cas d'égalité au niveau des Waza-Ari, à la fin du combat, c'est le nombre de Yuko qui déterminera le gagnant.

 

Waza-ari ~ avantage important

Waza-Ari : Avantage importantL'arbitre tend un bras à l'horizontale de côté, paume de la main vers le bas. L'arbitre doit annoncer Waza-Ari lorsqu'il estime qu'une technique répond aux critères suivants :

Note pour les Sutemi (mouvements sacrifices)

Même si les critères sont réunis pour Ippon (largement sur le dos, avec contrôle, force et vitesse), lors d'une projection sacrifice comme Tomoe-Nage, le résultat maximal accordé doit être Waza-Ari, s'il y a un temps mort dans l'exécution du mouvement. Cela dénote un manque partiel de contrôle.

Waza-Ari Awasete Ippon : Deux Waza-Ari donne un Ippon

Waza-ari awazete ippon
(Deux Waza-ari valent un Ippon)

L'arbitre exécute le geste de Waza-ari suivi du geste de Ippon. Si un compétiteur avait déjà un Waza-ari pendant un combat et en obtient un autre, pendant le même combat, il se verra attribuer un ippon.

Sogo-Gachi (victoire par combinaison)

L'arbitre doit annoncer Sogo-Gachi dans les cas suivants :

  1. Lorsqu'un compétiteur obtient un Waza-ari et que son adversaire est pénalisé par Keikoku (faute grave).
     
  2. Lorsqu'un compétiteur dont l'adversaire est déjà pénalisé d'un Keikoku obtient un Waza-Ari.
     

Si les deux compétiteurs obtiennent Sogo-Gachi en même temps, on recommence un nouveau combat.

 

Ippon ~ victoire complète  ippon.gif

Le Ippon met fin à un combat de judo un peu de la même manière qu'un KO à la boxe. L'arbitre lève un bras tendu au-dessus de la tête, paume de la main vers l'avant.

L'arbitre doit annoncer Ippon lorsqu'il estime qu'une technique répond aux critères suivants :

Notes supplémentaires:

  1. Pour être considérée valable, une projection doit être amorcée en position debout.
     
  2. Dans le cas où les deux compétiteurs obtiennent simultanément Ippon, l'arbitre doit annoncer Hikiwake (combat nul). Les compétiteurs auront droit de recommencer un nouveau combat immédiatement. Si seulement un compétiteur exerce son droit de reprendre le combat et que l'autre refuse, le compétiteur qui désire continuer sera déclaré vainqueur par Kiken-Gachi (victoire par abandon).
     
  3. Lorsque les deux compétiteurs chutent à la suite d'attaques qui semblent être simultanées et que l'arbitre et les juges ne peuvent déterminer quelle technique a précédé l'autre, ou a été la plus dominante, aucun résultat n'est accordé et l'arbitre exécute le geste non valable, si la technique est inférieure à ippon.
     
  4. Si l'arbitre annonce Ippon par erreur pendant le Ne-Waza et que les compétiteurs se séparent ou lâchent leur Kumikata, l'arbitre et les juges peuvent, dans la mesure du possible et selon la règle de la majorité, replacer les compétiteurs dans une position aussi proche que possible de celle qu'ils avaient auparavant et faire reprendre le combat, afin de ne pas léser le compétiteur qui était en position d'avantage.
     
  5. Si un compétiteur chute en faisant délibérément le " pont " pour éviter de perdre par Ippon (tête et talons en contact avec le tapis et le reste du corps arqué ne touchant pas au tapis), après avoir été projeté, l'arbitre doit malgré tout décerner Ippon ou toute autre évaluation qu'il juge appropriés. Même s'il manque certains critères requis pour accorder Ippon, cette pratique est très dangereuse et doit être découragée.
     
  6. Si un compétiteur qui subit O-Uchi-Gari contre-attaque par Tani-Otoshi, il recevra le point s'il ne tombe pas sur le dos, mais plutôt sur le côté ou sur le ventre. Autrement, c'est l'adversaire qui recevra le point.